Une longère à Heudreville, rénovation biosourcée en béton de chanvre pour un habitat sain et confortable

La longère en colombage située à Heudreville-en-Lieuvin (27) est un exemple de la construction traditionnelle normande.
C’est aussi un laboratoire grandeur nature pour mesurer les effets bénéfiques de la solution biosourcée « chaux-chanvre » ou "béton de chanvre".
En s’associant au projet de rénovation de cette vieille bâtisse, soutenu par la Fondation du Patrimoine, Lafarge France a proposé ses solutions aussi innovantes que traditionnelles en chaux-chanvre, un ensemble ingénieux alliant le végétal et le minéral. Grâce à ses capacités de régulation thermique et hygrométrique, le béton de chanvre apporte à l’habitat un confort de vie inégalé et assure une fraîcheur en été et une meilleure isolation en hiver.

Découvrez avec nous les étapes de ce projet durable.

Rénover en matériau biosourcé pour conserver l’authenticité

« En 2013, j’ai pris la décision de sauver de la destruction une ancienne étable du 19e siècle. Pour la rénover, je souhaitais respecter les méthodes de construction traditionnelles et utiliser des matériaux écologiques. »
Jean-Marie Louzier, Maître d’ouvrage

Découvrez toutes les étapes du chantier

Béton de chanvre, une technique inspirée des pratiques ancestrales

Inspiré par des techniques ancestrales, ce « béton » composé d’un granulat végétal allie deux produits naturels : la chaux et la chènevotte, partie centrale de la tige de chanvre. Procurant aux ouvrages une fraîcheur en été et une meilleure isolation en hiver, cette solution permet ainsi une économie d’énergie. Elle améliore la qualité de l’air et l’acoustique des bâtiments. Elle agit comme un répulsif naturel contre les rongeurs.

Pour en savoir plus

Des capteurs pour mesurer les performances des matériaux biosourcés

Pour démontrer les bénéfices du béton de chanvre et mesurer la performance du bâtiment en matériaux biosourcés, Lafarge s’est associé à l’université de Rennes. Les planchers et les murs sont instrumentés par des capteurs dont les données sont collectées en continu et exploitées par l'équipe scientifique. Les premières analyses des données collectées en août 2019 montrent la baisse de la température à l’intérieur de 6° par rapport à l’extérieur du bâtiment.

Témoignage Université de Rennes et maître d’ouvrage
Les résultats scientifiques de la saison estivale 2019